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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Journée internationale des migrants 2019 - Cohésion sociale : Reconnaître que la migration profite à tous
Journée internationale des migrants
Message du Directeur général de l’OIM, António Vitorino
Trop souvent, quand nous parlons des migrants, c’est dans le contexte de crises, pour évoquer des situations extrêmement difficiles. Celles des personnes détenues en Libye, des victimes de la traite transportées à l’arrière de camions, ou de tous ceux qui fuient un État défaillant, un conflit ou une catastrophe en quête d’une vie nouvelle.
Aujourd’hui, en cette Journée internationale des migrants, dédiée à la mémoire de ces personnes, nous réaffirmons la nécessité de respecter les droits et la dignité de chacun. Cette journée, instituée par les Nations Unies, est l’occasion de mettre à l’honneur les quelque 272 millions de migrants qui sont aujourd’hui des membres à part entière de chacune de nos sociétés.
Elle est aussi l’occasion de rendre hommage à la générosité et à la chaleur avec lesquelles les communautés d’accueil adoptent les nouveaux venus, qui arrivent presque entièrement démunis. En Colombie, en Allemagne et aux quatre coins de la planète, nous voyons des communautés partager leurs foyers et leur vie avec des personnes déshéritées. Beaucoup de ces communautés sont déjà fragiles, manquent de ressources et ont du mal à se développer.
Pour la Journée internationale des migrants de cette année, l’OIM a choisi de braquer les projecteurs sur la cohésion sociale, en l’honneur non seulement des migrants, mais aussi des communautés dans lesquelles ceux-ci peuvent s’épanouir – et s’épanouissent effectivement. Nos sociétés ne sont pas statiques ; nos réseaux communautaires se défont et se refont constamment face aux mutations, qu’elles soient dues au ralentissement économique, au vieillissement de la population ou à des antagonismes politiques.
Trop souvent, quand nous parlons de la migration, c’est pour débattre de la question de savoir si elle est bonne ou mauvaise, si elle coûte trop cher ou rapporte trop peu, ou quelles contributions les migrants apportent concrètement à nos vies. Or, envisager la migration sous l’angle des chiffres est réducteur. Il s’agit d’un phénomène évolutif et souvent complexe qui fait néanmoins partie intégrante de nos sociétés, les enrichissant de multiples façons qui ne peuvent être quantifiées.
Trop souvent, nous oublions que les migrants font déjà discrètement partie de nos vies et que leurs contributions imprègnent nos interactions quotidiennes. Ce sont des universitaires qui étudient pour acquérir de nouvelles compétences, des travailleurs qui s’efforcent de faire valoir leur expertise pour être mieux rémunérés ou élargir leurs perspectives, ou encore des parents qui ont rejoint des êtres chers pour s’occuper d’eux et commencer un nouveau chapitre de leur vie.
De nombreux migrants ont franchi une frontière non loin de chez eux en quête de possibilités dans un pays guère différent du leur. De fait, de plus en plus de travailleurs franchissent régulièrement une frontière, habitant dans un pays et travaillant dans un autre. D’autres enjambent des continents ou des océans – au prix de risques considérables – pour s’établir dans une nouvelle société, où la langue, les pratiques religieuses, la nourriture et les normes culturelles sont différentes des leurs. Pour réussir dans ce nouvel environnement, ces migrants jouent gros jeu.
Les migrants doivent affronter et surmonter les difficultés d’adaptation à un nouvel environnement social et culturel et respecter les valeurs – telles que l’égalité des sexes, pour ne citer qu’un exemple – des communautés dans lesquelles ils s’établissent. Le respect mutuel d’autres croyances est la pierre angulaire et la clef de la cohésion sociale dans l’intérêt de tous.
Les communautés qui prospèrent sont celles qui acceptent le changement et s’y adaptent. Les migrants sont un élément indissociable et positif de ce changement. En outre, ils sont de surprenants modèles de résilience dans les périodes difficiles, quand une communauté est confrontée à un choc inattendu, y compris une catastrophe ou un changement environnemental, le chômage ou des troubles politiques.
Mais les communautés ne peuvent s’adapter seules. Elles ont besoin de l’appui des gouvernements et d’organisations telles que l’OIM pour assurer la bonne fourniture des services publics, d’orientations et d’un soutien linguistique, investir dans le capital humain, et renforcer plus largement les infrastructures communautaires.
Le climat politique actuel est difficile ; souvent, les migrants sont rendus responsables de tous les maux de la société, au lieu d’être considérés comme un élément du remède. C’est pourquoi, en cette journée, nous devons rappeler cette réalité de toujours à la communauté internationale : quand les migrations sont bien gérées, elles apportent des avantages, des sociétés fermées peuvent s’ouvrir et des tensions politiques peuvent disparaître.
C’est ensemble que nous vivons, travaillons, aimons et construisons !