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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
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Partenariats
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- Où travaillons-nous
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Agir
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Travailler avec nous
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Engagez-vous
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- Données et recherche
- 2030 AGENDA
La protection des communautés touchées par une crise contre les menaces pesant sur leur vie, leur dignité et leur bien-être est une priorité dans la réponse humanitaire et la prise de décision. L'OIM et ses partenaires humanitaires ont un rôle crucial à jouer dans la réduction des risques en termes de protection, auxquels sont exposés les individus et les communautés touchés par une crise, en particulier les populations mobiles et déplacées. Dans ce cadre, l'OIM s'engage à respecter le principe de centralité de la protection et la politique de protection du Comité permanent interorganisations (IASC).
L'Organisation est membre du groupe consultatif stratégique du Groupe sectoriel mondial de la protection, ainsi que de la zone de responsabilité de la protection de l'enfance (AoR), de l'Alliance pour la protection de l'enfance dans l'action humanitaire, et est membre principal, présidente et participante active dans des secteurs comme la lutte contre la traite, le logement, les terres et les biens, la violence fondée sur le genre et l'inclusion du handicap.
Les interventions de l'OIM en matière de protection comprennent, entre autres, la protection de l’enfance, l'atténuation des risques, la prévention et la réponse à la violence fondée sur le genre, la lutte contre la traite, les alternatives à la détention, la santé mentale et le soutien psychosocial, la propriété foncière et les réparations, et l'inclusion des personnes en situation de handicap. L'OIM s'attache également à intégrer la protection dans tous ses secteurs d'intervention, à garantir le principe de ne pas nuire, à donner la priorité à la sécurité et à la dignité, à permettre un accès approprié, à promouvoir l’obligation de rendre compte et à favoriser la participation et l'autonomisation.
En 2019, l'OIM a élaboré le Cadre de protection dans l'action humanitaire (PiHA) afin de promouvoir une performance stratégique, prévisible, cohérente et professionnelle dans le travail de protection de l'Organisation dans les contextes humanitaires. Le PiHA décrit les engagements fondamentaux des programmes de protection et les cinq principaux piliers opérationnels. Il a été lancé en octobre 2019 et est disponible en anglais, français, espagnol et arabe.
- Intégration de la protection
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L'intégration de la protection consiste à incorporer des principes de protection dans l’action humanitaire. S'appuyant sur les initiatives de protection actuellement en cours au sein de l'OIM et au-delà, ce processus politique vise à garantir des mesures qui ne nuisent pas et qui favorisent la non-discrimination, un accès approprié, la sécurité, la dignité, la participation, l'autonomisation et l’obligation de rendre compte comme indissociables de toute réponse à une crise.
L'OIM intègre la protection dans tous ses secteurs d'intervention aux niveaux stratégique et opérationnel en procédant à des évaluations et des analyses et en intégrant les principes de protection avant, pendant et après une crise.
- Alternatives à la détention
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L'OIM s'engage à promouvoir des alternatives à la détention comme un moyen plus humain que la détention de gérer la migration irrégulière. Par rapport à la détention des immigrants, les alternatives à la détention, en particulier les alternatives communautaires, permettent de mieux garantir les droits de l'homme et le bien-être des migrants, ainsi que le respect des procédures d'immigration et un bon rapport coût/efficacité.
Comme indiqué dans son Glossaire sur la migration (en anglais), et conformément à la définition de l’International Detention Coalition (Coalition internationale sur la détention), l'OIM entend par alternatives à la détention « toute législation, politique ou pratique, formelle ou informelle, visant à prévenir la détention inutile de personnes pour des raisons liées à leur statut migratoire ». Compte tenu de son expertise dans tous les domaines de la migration, l'OIM est particulièrement consciente de la nécessité d'examiner les différents aspects de la gouvernance des migrations et les interactions entre les domaines politiques, afin de garantir l'efficacité de toute action concernant les alternatives à la détention.
- Protection de l'enfance
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Compte tenu de son empreinte mondiale et de sa proximité avec les populations mobiles, déplacées ou touchées par une crise, l'OIM a un rôle et une responsabilité essentiels dans la protection des enfants contre l’abandon, la maltraitance, la violence et l'exploitation. Les enfants représentent une proportion importante des populations que l'Organisation s'efforce de protéger et d'aider et doivent bénéficier de mesures de protection spécifiques et adaptées.
Les activités de protection de l'enfance de l'OIM sur le terrain ciblent les familles vulnérables et les enfants à risque, y compris les enfants non accompagnés et séparés de leur famille.
En plus d’intégrer des préoccupations et des mesures de protection de l'enfance dans diverses interventions telles que les interventions en espèces (CBI), les évacuations humanitaires et le transport, les activités de protection de l'enfance peuvent comprendre des activités de recherche et de réunification des familles, des programmes de réintégration, la gestion des cas, y compris les procédures relatives à l'intérêt supérieur de l'enfant, la prise en charge ou la fourniture de solutions alternatives à la détention. En outre, l'OIM s'efforce d'identifier les risques spécifiques auxquels les enfants pourraient être exposés afin d'éclairer les programmes. Les activités de protection de l'enfance visent également à prévenir ou à traiter les cas de traite d'enfants et de violence fondée sur le genre à l'encontre des garçons et des filles.
L'OIM est un membre actif de la Communauté de pratique pour la protection de l'enfance (CPAoR, Alliance CPHA). De 2017 à 2020, l'Organisation a également présidé le Groupe spécialisé interorganisations sur les enfants non accompagnés et séparés de leur famille (UASC) de l'Alliance CPHA.
- Violence fondée sur le genre
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La violence fondée sur le genre est l'une des violations des droits de l'homme les plus répandues dans le monde. Enracinée dans l'inégalité des genres, elle se définit comme tout acte préjudiciable perpétré contre la volonté d'une personne en raison de son genre.
La violence fondée sur le genre touche les femmes et les filles de manière disproportionnée à travers le monde et peut être exacerbée dans les situations de crise.
L'approche de l'OIM en matière de violence fondée sur le genre est ancrée dans son Cadre institutionnel de lutte contre la violence fondée sur le genre dans les situations de crise (Cadre GBViC), lancé en 2018, avec le soutien de l'initiative Safe from the Start (SFTS). Cette approche s'inscrit dans une volonté d’atténuer le risque de violence fondée sur le genre, de soutenir les survivants et de lutter contre les causes profondes de ce type de violence.
Caractérisée par sa forte présence sur le terrain, l'OIM donne la priorité à l'atténuation des risques de violence fondée sur le genre dans tous ses programmes et secteurs, favorisant ainsi une bonne programmation et garantissant que les activités de l'OIM respectent leur principe de « ne pas nuire ».
Les efforts de l'OIM sont conformes à ses engagements envers l'Appel à l'action pour la protection contre la violence fondée sur le genre dans les situations d'urgence et garantissent que les personnes touchées par une crise vivent à l'abri de la violence fondée sur le genre.
- Lutte contre la traite dans les situations d'urgence
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La traite des êtres humains est un crime et une grave violation des droits de l'homme.
En tant que violation des droits de l'homme, la traite des êtres humains est donc un problème de protection qui peut se produire n'importe où, en temps normal comme dans les situations d'urgence, car les crises humanitaires peuvent exacerber les tendances préexistantes de la traite et en créer de nouvelles.
L'OIM joue un rôle essentiel dans le domaine de la lutte contre la traite, en étant un fervent défenseur de l'intégration des activités de lutte contre la traite dans la réponse humanitaire plus large, en adoptant des méthodes descendantes (« top-down ») afin que les victimes de traite reçoivent une aide et que les risques encourus par les victimes potentielles soient atténués.
Les activités de l'OIM en matière de lutte contre la traite dans les situations d'urgence comprennent :
- Une orientation spécialisée pour la communauté humanitaire et le personnel de l'OIM
- Une analyse des données et un soutien à la recherche sur la traite dans les situations d'urgence
- La collaboration avec des partenaires en vue d’identifier et d’aider les victimes de traite
- La défense, la formation et la sensibilisation à la lutte contre la traite
Au niveau mondial, l'OIM codirige l'équipe spéciale de lutte contre la traite dans le cadre du groupe mondial de la protection depuis 2017.
- Inclusion du handicap
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On estime que les personnes en situation de handicap représentent 15 pour cent de la population mondiale. Dans les contextes humanitaires, elles peuvent représenter un pourcentage beaucoup plus élevé. Elles font partie des personnes les plus marginalisées au sein des communautés touchées par une crise et sont affectées de manière disproportionnée par les situations de crise.
Conformément à ses efforts pour intégrer la protection, l'OIM s'est également engagée à renforcer la protection des personnes en situation de handicap en veillant à ce que sa réponse humanitaire les inclue réellement et s'attaque aux nombreux obstacles auxquels elles sont confrontées.
En 2018, l'OIM a signé la Charte pour le changement du Sommet mondial sur le handicap, prenant ainsi des engagements importants en vue de renforcer son approche organisationnelle de l'inclusion du handicap. En 2019, le Secrétaire général des Nations Unies a lancé la Stratégie des Nations Unies pour l’inclusion du handicap (UNDIS) qui établit des indicateurs sur l’inclusion du handicap que l'OIM et toutes les entités des Nations Unies s'efforceront désormais de respecter.
Enfin, l'OIM s'est engagée à diffuser et à mettre en œuvre les Lignes directrices sur l'intégration des personnes en situation de handicap dans l'action humanitaire.