Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, la température a augmenté de 1,1 degré Celsius au Nigéria depuis la fin du 20e siècle. Ce phénomène a eu pour effet d’accroître la fréquence et l’intensité des vagues de chaleur, des épisodes de sécheresse, des inondations, des tempêtes et des glissements de terrain, portant préjudice à l’agriculture, aux ressources hydriques et à la santé humaine. Ce projet vise à aider les autorités nigérianes à développer leurs capacités nationales dans les régions les plus touchées par la migration climatique et à renforcer les politiques nationales en la matière. Il tirera parti d’un réseau croissant de partenariats avec les universités du pays. L’effet direct recherché est le suivant : faire en sorte que les parties prenantes du Gouvernement du Nigéria améliorent et intègrent des politiques et des programmes fondés sur des éléments factuels concernant la migration climatique au Nigéria. Pour ce faire, il est prévu de réaliser une évaluation complète des migrations internes liées aux effets du changement climatique à évolution lente, particulièrement la sécheresse, et des vulnérabilités et besoins des migrants, en collaboration avec les universités locales, afin de développer les capacités relatives à la migration climatique et d’éclairer les politiques locales (produit 1.1). Le projet se conclura par une concertation stratégique de haut niveau, où les conclusions de l’évaluation seront examinées avec les représentants du Gouvernement et des acteurs clés de manière à faciliter l’élaboration de politiques publiques pertinentes visant à protéger les migrants environnementaux, à faire mieux comprendre la migration environnementale et à mieux gérer ce phénomène (produit 1.2).