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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Des brochures pour les parents et les enfants rohingyas sensibilisent aux questions de protection
Cox's Bazar - Depuis août 2017, près d'un million de réfugiés rohingyas ont été accueillis dans le plus grand camp de réfugiés du monde à Cox's Bazar, où les problèmes de protection restent un gros défi. Craignant pour la sécurité de leurs enfants, de nombreux parents rohingyas appréhendent de laisser leurs enfants seuls à la maison pendant qu'ils travaillent ou vont chercher des articles de secours.
Consciente de ce problème, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) à Cox's Bazar a produit deux brochures dans le but d'aider les enfants et les parents à amorcer un dialogue important sur le thème de la protection des enfants.
L'une de ces brochures s'intitule « Heart-to-Heart with My Child » (à cœur ouvert avec mon enfant). Publié à l'intention des adultes et des enfants rohingyas, elle véhicule des messages clés sur la protection de l'enfance en des termes accessibles, à la fois en rohingya et en anglais. Les messages sont illustrés par des broderies réalisées par des artistes féminines rohingyas, engagées avec le Centre de la mémoire culturelle rohingya (RCMC) de l'OIM.
Lors de discussions de groupe et d’entretiens individuels avec l'équipe de protection de l'OIM, les réfugiés partagent souvent des histoires de harcèlement et de violence physique. L'équipe a rencontré plusieurs problèmes de protection dans les camps, que le personnel atténue progressivement.
« Passer par tant d'épreuves dans la vie, laisser sa propre maison et ses proches derrière soi, et porter des souvenirs terrifiants, est déjà un fardeau suffisant pour ces enfants et leurs parents », explique Bernadett Fekete, responsable de la protection de l'enfance à l'OIM au Bangladesh. « Nous espérons que ces brochures contribueront à réduire la pression et à encourager des discussions constructives aux niveaux familial et communautaire ».
Les parents rohingyas veulent assurer la sécurité de leurs enfants, mais admettent que discuter de ce sujet avec leurs enfants n'est pas une tâche facile. Pendant leur propre enfance, lorsque les problèmes liés à la protection de l’enfance étaient considérés comme un sujet tabou, ces informations n'étaient pas facilement accessibles. Aujourd'hui encore, de nombreux parents pensent que le fait de se marier à un jeune âge garantit la sécurité des enfants.
« Au cours de nos discussions avec les mères rohingyas, nous avons appris que certaines hésitent à parler des questions de protection des enfants, mais d'autres commencent à s'ouvrir. Pour ces femmes, c'est un endroit sûr où elles peuvent parler de leurs problèmes et obtenir le soutien mental et émotionnel dont elles ont besoin », explique Shahnaz Akter, travailleuse sociale pour la protection de l'enfance.
La deuxième brochure, « Be Safe, Be Happy » (sois en sécurité, sois heureux), est un livre à colorier pour les plus jeunes enfants, distribué avec des crayons de couleur. Les images et le récit mettent l'accent sur la relation positive entre les parents et les enfants, en soulignant le fait que la famille devrait être l'environnement le plus sûr et le plus important pour un enfant.
En raison de l'incertitude, du manque de sécurité, d'éducation et de moyens de subsistance, de nombreuses familles sont soumises à une pression extrême. Cette pression peut souvent être exacerbée par des problèmes de protection liés aux tensions familiales, à la violence domestique, voire à la maltraitance des enfants, avec des répercussions sur la communauté.
« Depuis que j'ai commencé à venir au Women and Girls Safe Space, j'ai appris comment gérer mes enfants lorsque je suis stressée ou inquiète », a confié une mère Rohingya qui a participé à l'une des sessions. « Je ne sais pas lire, mais je peux comprendre les messages véhiculés par les images. J'espère que je pourrai assister à d'autres sessions pour en apprendre davantage sur le sujet », a-t-elle ajouté.
Pour plus d'informations, veuillez contacter Monica Chiriac, Email : mchiriac@iom.int, ou Tarek Mahmud. Tel : + 880 1752 380240, Email : tmahmud@iom.int, OIM Bangladesh à Cox's Bazar.