-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
Augmentation inexorable du nombre de personnes déplacées
Depuis l’attentat de Samarra à la fin du mois de
février, le nombre d’Irakiens déplacés
par les violences a augmenté jusqu’à atteindre
près de 190 000 déplacés dans les 15
gouvernorats du centre et du sud avec une moyenne de 9 000
personnes déplacées chaque semaine.
L’OIM, qui observe et évalue les nouveaux
déplacements de populations en Irak grâce à ses
partenaires, tout en travaillant en collaboration avec le
Ministère irakien des Emigrés et des
Déplacés (MoDM), affirme que ces déplacements
tendent à se transformer en une solution permanente et
qu’il devient urgent de trouver pour ces familles un toit et
un emploi.
«Bien que les communautés accueillent les
déplacés, généralement issus de leur
communauté religieuse, le nombre de logements disponibles
est toutefois limité, et il existe peu
d’opportunités de travail. La majorité des
personnes déplacées cette année ne
prévoient pas de retourner chez eux. Si nous voulons
éviter une crise humanitaire chronique, nous devons mettre
en place des programmes en vue de générer des moyens
de subsistance et de faciliter l’intégration, tout en
apportant une aide d’urgence au travers de distributions de
nourriture et d’eau» affirme le chef de mission de
l’OIM en Irak, Rafiq Tschannen.
Quelle que soit la région, l’origine des ces
déplacements est la même. Les personnes sont
menacées en raison de leur orientation religieuse et sont
menacées de mort, ou sont témoins
d’enlèvements et d’assassinats près de
chez elles, toujours pour des questions religieuses.
Le gouvernorat d’Anbar a accueilli le plus grand nombre de
déplacés – plus de 33 000 personnes venues
majoritairement de Bagdad. Près des deux tiers des
déplacés sont à Fallujah, Karma et Heet. Les
mouvements dans les 15 gouvernorats sont dictés par les
appartenances religieuses : les chiites vont vers le sud et les
sunnites vers le centre du pays.
La majorité des déplacés vont chez des
proches ou tentent de trouver des chambres à louer, alors
que d’autres investissent des bâtiments
abandonnés. L’OIM estime que 3 pour cent des
déplacés passent par des camps transitoires ou
à long terme mis en place par le Ministère des
Emigrés et des Déplacés ou par le Croissant
Rouge Irakien.
Ceux qui sont parvenus à se rendre chez des proches
vivent dans des conditions difficiles en raison de la
promiscuité et du manque de ressources, de nourriture par
exemple, pour subvenir aux besoins de tous, en particulier avec
l’augmentation constante du prix des articles de
première nécessité. Les déplacés
obligés de louer des chambres rencontrent de plus en plus de
difficultés à trouver un logement en raison du
coût des loyers et de la forte demande, rendant la
tâche plus difficile, tandis que ceux qui vivent dans des
bâtiments abandonnés sont constamment menacés
d’expulsion par un éventuel propriétaire
susceptible de rentrer, sans perspectives de retrouver un
logement.
Les besoins en nourriture, en eau et en matériel sont par
ailleurs importants au sein des communautés de
déplacés et de personnes vulnérables. La
question des soins médicaux est également importante
dans certaines zones, ainsi que l’assistance juridique pour
ce qui est des droits de propriété. Ces derniers
mois, dans les gouvernorats les plus touchés, l’OIM a
distribué de la nourriture et du matériel avec le
soutien financier du gouvernement américain.
L’évaluation des besoins à Kerbala, Salah
al-Din et Tameem/Kirkuk est achevée, ou en cours
d’achèvement, et sera suivie de distributions
d’urgence.
Toutefois, les financements pour ces aides s’amenuisent et
peu de signes semblent indiquer une diminution des violences et des
déplacements, ce qui laisse à penser que la situation
critique dans laquelle se trouvent les déplacés
pourrait se détériorer à l’approche de
l’hiver.
Pour plus d’informations, veuillez contacter:
Rafiq Tschannen
Chef de mission de l’OIM en Irak
Email:
"mailto:rtschannen@iom.int">rtschannen@iom.int
Jemini Pandya
OIM Genève
Tél.: + 41 22 717 9486
E-mail:
"mailto:jpandya@iom.int">jpandya@iom.int